Me voilà revenu au travail après une déambulation estivale bienvenue entre Rome et Munich, suite à un très bon congrès de l’AISP/IPSA à Poznań (où j’ai présenté une communication sur la coopération entre organisations internationales, plus centrée sur les réseaux que les précédentes).
Ce qui m’attend est stimulant.
Côté enseignement, mon premier cours à Grenoble Ecole de Management sur le management des organisations internationales commence, tandis qu’aux nouvelles sessions des MOOC déjà faits (« global », « hospitality ») s’ajoute un MOOC pour l’AISP/IPSA (global politics = http://www.federica.eu/c/global_politics_politique_globale/) lancé fin juillet. Il sera suivi par deux nouveaux cours en ligne programmés pour 2107 : l’un, encore pour GEM, sur les délices de ce que j’appelle « GLEXIT » (hors de la globalisation ?) ; l’autre sur Food stories, un jeu de mot avec Food studies, une discipline qui monte. L’Ecole hôtelière de Lausanne m’a demandé de montrer comment tout ce qui tourne autour de l’alimentation, de la cuisine et de l’hospitalité s’inscrivait dans une histoire et une anthropologie qui leur donnaient tout leur sens.
Je poursuis par ailleurs mon activité d’enseignement à l’Institut des Sciences Politiques de Beyrouth. Mais après deux séjours longs au Japon (Keio à l’automne, Akita au printemps, voir l’entretien avec un étudiant de cette dernière sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=GA36F0aippE et https://www.youtube.com/watch?v=z_AtW049RLM), mon seul projet d’enseignement à l’étranger serait de séjourner au Canada entre avril et juin 2017.
Côté recherche, Clara Egger soutiendra le 30 novembre à Sciences po Grenoble la thèse qu’elle a conduite dans le cadre du groupe sur les organisations internationales. Elle rejoindra ensuite le CERAH de Genève comme chercheuse à plein temps pour contribuer au projet d’Encyclopédie Humanitaire. Comme elle un an auparavant, Elodie Convergne a obtenu à son tour le prix du Fonds Croix-Rouge française. Elle termine sa thèse tout en étant chargée de projets au Policy and Mediation Support du Centre for Humanitarian Dialogue de Genève. Jérémy Bouillet, qui a effectué une seconde période sous contrat au centre de recherche d’EDF, avance à grands pas la sienne, ainsi que Joan Deas, tous deux terminant en 2017.
Mes propres publications, parfois communes avec certains d’entre eux ou elles, vont repartir de plus belle, avec un contrat d’édition pour un ouvrage sur les organisations internationales, un autre sur la démocrate délibérative, et plusieurs articles en voie d’achèvement pour publication (un premier sur les effets de la personnalité sur la résistance à la persuasion ; un deuxième sur les stratégies des puissances montantes dans les organisations internationales ; un troisième sur une comparaison entre Asie du Nord-Est et Asie du sud-Ouest ; un quatrième sur la théorie des réseaux). Je réfléchis également à un ouvrage tiré de la Politique dans l’Ancien Orient, épuisé, aux Presses de Sciences Po.
Le projet « pensée politique non occidentale » se poursuit au Collège d’Études Mondiales de la FMSH de Paris. Je monte un second séminaire fermé mais élargi par rapport à celui de 2013. Il se tiendra en septembre 2017 en France ou au Japon, le partenaire dans ce pays étant l’université de Keio (Tokyo).
Côté consultation et évaluation, j’ai remis au directeur de Sciences Po mon rapport sur l’innovation pédagogique intitulé : Sciences Po – Ecole du futur, pour esquisser ce que pourraient être les nouvelles façons d’enseigner après 2020 (rénovées ? novatrices ? révolutionnaires ?) et j’ai participé à la réflexion en cours sur les échanges internationaux de l’EHL. Mes contributions à l’ERS, à l’ESF et au FNRS se poursuivent, même par intermittence.
Par ailleurs, j’ai été nommé au tout nouveau Comité français pour les sciences sociales et humaines de l’UNESCO, un groupe qui planche sur leur avenir.
Bref, pas le temps de m’ennuyer.