intervention au Salon du livre à Paris, le 23 mars à 11.30 sur le thème suivant : Savoir et Connaissances – Humanités numériques : quand le métier de chercheur se transforme

Le titre de mon intervention est le suivant : Transformation du métier de chercheur par le numérique. Humanités numériques

Il s’agit d’imaginer comment évoluera la consultation et la lecture d’ouvrages académiques dans un monde numérique interconnecté.

Presses Sciences Po @EditionsScpo

#RT @Salondulivre 23/03, 11h30 « Humanités numériques » avec @YvesSchemeil @Dalloz tiny.cc/0h89ux pic.twitter.com/BnnSRSeNOQ

Les sites web permettent aujourd’hui de choisir et de stocker des textes téléchargeables en grande quantité, avec la possibilité de les commenter par écrit ou en audio (voire en vidéo). On peut aussi utiliser ces sites pour actualiser des écrits dont la vitesse d’obsolescence s’accélère plus vite qu’il n’y a d’éditions successives d’un ouvrage imprimé. Quel est l’avantage comparatif du manuel par rapport à ces nouveaux supports  ? Va-t-on vers une combinaison livre imprimé acheté/annexes vidéo téléchargeables sur abonnement entre deux éditions de l’ouvrage ? Quelle sera la place des manuels spécialisés de petit format par rapport aux manuels de synthèse qui tendent à devenir de plus en plus volumineux ? Comment résisteront-ils aux  encyclopédies de sciences sociales de mieux en mieux faites, comme celle de l’IPSA dont les entrées permettent de combler toutes les lacunes possibles dans la formation des étudiants ?  Comment les manuels de tout acabit résisteront-ils aux MOOC, sachant que les manuels qui sont les plus vendus comportent des exercices avec des corrigés (notamment dans le monde anglophone)  comme le proposent les MOOC sur une autre échelle ? Des cours en ligne massivement diffusés sont en effet réalisés ou vont bientôt l’être dans le monde francophone en science politique. Le vecteur  est source d’innovation. Reste à savoir si des MOOC en français peuvent avoir une originalité et s’ils ont un public suffisant pour assurer leur avenir. Les MOOC peuvent compléter les offres de formation et d’orientation ou s’y substituer. Ils peuvent remplacer les manuels ou aider les apprenants à mieux préparer leur rencontre avec leurs enseignants.
Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à intervention au Salon du livre à Paris, le 23 mars à 11.30 sur le thème suivant : Savoir et Connaissances – Humanités numériques : quand le métier de chercheur se transforme

  1. warda dit :

    12 décembre 2018 à 10 h 04 min
    bonjour Mr scheimel,
    Je suis tres interessée par votre ouvrage et les idées que vous avez traité et j’aimerais bien savoir votre opinion sur les approches d’analyse en science politique, laquelle vous semble la mieux adaptée à l’etude des phenomenes des pouvoir???
    Merci.

    • yves schemeil dit :

      A question précise et ambitieuse, réponse modeste et générale : il suffit de combiner celles qui sont les plus utiles à l’explication,ce qui dépend de l’objet et de son contexte. Par exemple, dans les études internationales, on peut très bien associer le néo-réalisme à institutionnalisme libéral et même au constructivisme. En sociologie politique, la théorie des choix rationnels qui privilégie les calculs stratégiques individuels (surtout économique) peut très bien s’accommoder d’une approche fondée sur les positions sociales (sociologique), et d’une autre qui part des perceptions et des alignements affectifs(psychologique). Dans tous les cas, le pouvoir naît toujours de l’interaction, alors si je devais choisir, je serais tenté de dire : l’interactionnisme !

Répondre à warda Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>